CITERNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1170
cisterne « réservoir où sont conduites et recueillies les eaux de pluie » (
Rois, éd. E. R. Curtius, I, 13, 6); fin
xiiies.-début
xives.
citerne «
id. » (
Les rues de Paris, vers 38 ds
Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, t. 2, p. 240); p. ext. 1941
citerne à mazout (dans un immeuble) (
supra ex. 2); p. anal.
1. a) 1752 anat. « quatrième ventricule du cervelet »
(Trév.);
b) 1814
citerne de Pecquet (
Nysten);
2. 1783 mar.
citerne flottante « petit navire servant à porter de l'eau douce aux bâtiments » (
Encyclop. méthod., Marine, t. 1, p. 346); 1820
citerne «
id. » (Will. ds
Kemna, p. 83); 1881
bateau-citerne (ibid.). Du lat. class.
cisterna « réservoir pour recueillir l'eau » lui-même dér. de
cista « coffre »; v.
ciste « coffre ».