CINABRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. xiiies.
cenobre « sulfure rouge de mercure » (
Remedes anciens, B.N. 2039, f
o6 ds
Gdf. Compl.), forme isolée; 1394
sinabre (
Inventaire de meubles de la mairie de Dijon, 5 févr., Archives de la Côte-d'Or,
ibid.);
2. 1552 « couleur rouge » (
Ronsard,
Amours de 1552, p. 64 ds
IGLF : de son teint le
cinabre vermeil); graphie concurrente
cinnabre par réfection étymol. dep. 1606 (
Nicot), mais plus rare. Empr. au lat. impérial
cinnabaris « cinabre », lui-même empr. au gr. κ
ι
ν
ν
α
́
ϐ
α
ρ
ι « cinabre, sang de dragon, sorte de teinture; plante tinctoriale, garance », mot d'orig. orientale, prob. persane.