CHOIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 2
emoitié
xes. parfait ind. 3
epers.
cadit (
St Léger, 231 ds
Henry Chrestomathie);
ca 1040 prés. ind. 3
epers.
chiet (
Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 85
e); 1636
laisser choir « abandonner » (
Corneille,
Le Cid, II, 5, 521, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 135; commentaire de Chapelain ds
Les Sentiments de l'Académie Française, éd.
A. Gasté,
La Querelle du Cid, Paris, Welter, 1898, p. 401 : ce mot de
choir n'est point si impropre en ce lieu qu'il ne se puisse supporter. Celuy d'abbatre eust été sans doute meilleur, et plus dans l'usage). L'usage du verbe en dehors de l'infinitif s'est raréfié au profit de
tomber* en partie en raison des difficultés de sa conjugaison, notamment du fait de l'incertitude entre
oi[wę] et
oi[ę] et de l'homonymie avec
choyer* (v.
Gilliéron,
La Faillite de l'étymol. phonét., Neuveville, 1919, p. 50). Du lat. class.
cadĕre « tomber », passé à
cadēre en b. lat. (Chiron ds
TLL s.v., 16, 16).