CHOUETTE2, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1825 adj. pop. « bon, agréable » (d'apr.
Esn.); 1830 (Arago ds Larchey cité par
Quem.);
2. 1836 subst. (
Parent-Duchatelet De la prostitution dans la ville de Paris, p. 137 ds
Sain. Lang. par., p. 258 : une fille publique jolie est une gironde ou
chouette). Prob. emploi fig. de
chouette1* d'apr. le comportement attribué à cet oiseau :
cf. a. fr.
choëter « faire la coquette » (
xiiies. ds T.-L.), la métamorphose de la belle jeune femme en chouette dans le songe de Panurge (
Rabelais,
Tiers Livre, XIV) et 1770
faire la chouette à qqn « (d'une femme) faire la coquette auprès de quelqu'un » (Lecomte ds
Rev. hist. litt., 5, 374 cité par
Quem.);
cf. aussi l'ital.
civitta « chouette » et « coquette, femme légère »
xves. ds
DEI.