CHORÉVÊQUE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1602
corevesque de Treve (
Fauchet,
Antiquitez, VIII, 11 ds
Hug.); également
corepiscope (
Id.,
ibid., IX,
ibid.); 1704
chorevêque (Trév.). Adaptation du lat. chrét.
chorepiscopus (
Blaise) empr. au gr. χ
ω
ρ
ε
π
ι
́
σ
κ
ο
π
ο
ς (composé de χ
ω
́
ρ
α « espace, campagne » et ε
́
π
ι
́
σ
κ
ο
π
ο
ς v.
évêque) attesté dep. le concile d'Ancyre (314-315, Canon 13
eds
Archéol. chrét.); évêques de titre et de pouvoirs inférieurs chargés des campagnes, les chorévêques furent pratiquement supprimés dans l'Église d'Occident à la suite du concile de Metz (888) qui leur ôtait ce qu'ils avaient encore des pouvoirs réservés normalement aux évêques; le terme est encore resté vivant dans certaines villes d'Allemagne pour désigner une dignité capitulaire purement honorifique (
Naz).