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CHAUSSE-TRAP(P)E,(CHAUSSE-TRAPE, CHAUSSE-TRAPPE) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 bot. pic. cauketrepe (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, II, 5108); av. 1220 chauchetrepe (G. de Coinci, Miracles II, Prologue, 1, 343, éd. V. F. Koenig); 1530 id. (E. de Laigne, Traicté contenant les propriectez des tortues d'apr. Roll. Flore t. 7, p. 155); 2. a) 1284 « pièce de fer munie de pointes » (Jean de Meung, L'Art de Chevalerie, éd. U. Robert, p. 126 : tribles c'est à dire chardons, kauketreppes); 1430 chausses trapes (Inv. de la Bastille, p. 331 ds Gay); b) 1320-50 calketrappe « piège pour animaux » (N. Bozon, Contes Moralisés, 185 ds T.-L.). 1 est composé de l'a. fr. chauchier « fouler » (v. cauchemar) et treper (v. trépigner) au sens soit de « fouler aux pieds, marcher sur » soit de « sauter » (quia facit trepare calcantes, v. A. Thomas ds Romania, t. 41, p. 449); la chronologie et l'extension géogr. de ses attest. (FEW t. 2, p. 65) montrent qu'il est antérieur à 2 (cf. lat. médiév. calcatripa « chardon » ixes. ds Nierm. et André Bot.); 2 a est vraisemblablement un calque sém. du lat. tribulus (gr. τ ρ ι ́ ϐ ο λ ο ς) « engin à trois pointes » et « plante piquante »; 2 b a subi l'attraction de trappe* « piège pour animaux »; le mot souvent altéré a été définitivement refait d'apr. chausser* et trappe*.