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CHARRUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1180-1200 (Alexandre, éd. E. C. Amstrong, Eliott Monographs, version A. de Paris, branche III, 584). Du lat. carruca (dér. de carrus, mot gaulois, Holder t. 1, s.v. char); attesté d'abord au sens de « char d'apparat, de luxe (pour des personnages de rang très élevé) », il semble désigner ensuite une voiture quelconque à deux roues (fin iie-début iiies., Ulpien ds TLL s.v., 498, 62); le terme s'est spécialisé en Gaule pour désigner la charrue à deux roues importée par les Francs, p. oppos. à la charrue du type de celle des Romains (lat. aratrum, v. araire; W. Foerster ds Z. rom Philol., t. 29, pp. 1-17; FEW t. 2, p. 426a; B. Kratz ds Beiträge zur deutschen Philologie, t. 34, p. 16, 20, 22-25, 45-49); le sens de « charrue », confirmé dès 800 par le sens de « mesure de terre (la surface labourable avec une charrue dans un domaine) » (Codex Laureshamensis ds Mittellat. W. s.v., 312, 10), n'est attesté avec certitude qu'au ixes. (Polyptique d'Irminon ds Nierm.), le sens du mot dans l'attest. de la Loi Salique (34, 2 ds TLL s.v., 498, 79) et du Capitulaire de Villis (Z. rom. Philol., t. 37, p. 535 et t. 38, p. 561) pouvant aussi bien être « voiture » que « charrue ».