CHAPONNIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1680 « récipient où l'on fait cuire un chapon » (
Rich.);
2. 1863 « mue à engraisser des volailles » (
Littré,
s.v. caponnière étymol.), qualifié de ,,vieilli`` en ces 2 sens ds
DG. Dér. de
chapon*; suff.
-ière*. La réf. faite par plusieurs dict. à la suite de
Gdf. Compl. aux
Cent nouvelles nouvelles ne convient pas, ce texte présentant en fait la forme
chaponnerie « poulailler » (
Les Cent nouvelles nouvelles, éd. F.-P. Sweetser, 59). On peut d'ailleurs se demander si ce mot, régulièrement formé, ne doit pas sa place ds la lexicogr., au sens 2, au fantôme enregistré par
Gdf. Compl. appuyé sur l'esp.
caponera «
id. » (1570 ds
Cor. Breve)
cf. Littré ou par le lorr.
chaponé « cage à poules » (
Zel.)
cf. DG (à la suite duquel le mot figure ds la lexicogr. dep.
Ac. 1932).