CHAPELET, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Ca 1200 « couronne (de fleurs) » (
J. Renart,
Escoufle, éd. P. Meyer, 4333).
B. 1. Relig. cathol. 1390 (
Rég. du Châtelet ds
Gdf. Compl.);
2. p. ext. 1597
dire son chapelet (
Larivey,
Vefve, II, 7 − V, 148 − ds
IGLF); av. 1655
débiter son chapelet (
Cyrano de Bergerac,
Lettres satiriques, 119,
ibid.);
3. p. anal.
a) 2
emoitié
xvies. méd. (
A. Paré, XVI, 4 ds
Littré : un
chapelet autour du front, cheute de poil);
b) 1675 « suite de certains objets attachés ensemble »
chapelet d'oignons, de marrons (
Widerhold,
Nouv. fr. all. et all. fr. d'apr.
FEW, t. 2, p. 289
b);
c) 1676 archit. (
Félibien Dict., p. 518);
d) 1680 man. (
Rich.);
e) 1685 hydraulique (
Mém. de la Sté de l'hist. de Paris et de l'Ile-de-France, 1895, p. 213). Dimin. (avec suff.
-et*) de l'a. fr.
chapel, chapeau*; B p. anal. entre la couronne de roses dont on ornait la tête de la Vierge et le collier de grains enfilés constituant une sorte de couronne, chaque grain étant comparé à une fleur;
cf. rosaire et l'ital.
corona (
xvies.
DEI); a remplacé l'a. fr.
patenostres (patenôtre).