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CHANCELIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « chef de la chancellerie pontificale » (Alexis, éd. G. Paris, 376); 2. 1174 « premier officier de la couronne en ce qui regarde la justice, garde du sceau royal » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 308); 3. xiiies. « ecclésiastique qui a les sceaux du chapitre » (Vie des Peres, ms. Chartres 371, fo80 rods Gdf. Compl.); 4. 1275-77 « chancelier d'une université » (J. de Meung, Rose, éd. F. Lecoy, 13477); spéc. 1690 « celui qui est chargé de garder les sceaux dans un consulat » (Fur.). Du b. lat. cancellarius, dér. de cancelli (chancel*), proprement « appariteur placé à la barrière séparant la cour de justice du public », v. Kl. Pauly; Nierm., attesté au sens de « huissier », ives., Vopiscus ds TLL s.v., 226, 36; « greffier » anno 354, Code Théodosien, ibid., 226, 39, puis au haut moy. âge « chef de la chancellerie royale carolingienne », Monachus Egolismensis [Angoulême] in Vita Caroli M., anno 769 ds Du Cange t. 2, p. 74b; « chancelier d'une abbaye » 1125, ibid., p. 79c; d'une université, xiiies. ds Nierm.