CHAMPÊTRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. xies.
aveir champestre « biens consistant en champs » (
Loi de G. Le Conquérant, Paris, éd. J.-E. Matzke, 1899, p. 14); 1819-20
garde-champètre (
Courier,
Pamphlets pol., Lettres au rédacteur du « Censeur », p. 11);
2. 1262-68 « qui habite ou vit à la campagne » [ici « sauvage »]
oies champestres (
Brunet Latin,
Trésor, éd. Chabaille, 205 ds T-L); 1339-48
souris champestre (
Avionnet, XII ds
Isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 219);
3. a) 1544 mythol.
dieux champestres « qui président aux biens de la terre » (
L'Arcadie de Samnazar, trad. I. Martin, 9 r
ods
R. Ét. rab., t. 9, p. 303);
b) 1567 « qui a pour cadre la campagne »
vie champestre (
Amyot,
Arist. et Caton, 2 ds
Littré); 1809 (
Constant,
Wallstein, p. XXIV);
c) 1690 « qui évoque la campagne »
airs champestres (
Fur.). Du lat.
campester, -tris, « de plaine », « qui se trouve, qui vit dans la plaine, dans la campagne ».