CHÔMER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1150
se chomer « rester immobile » (
Thébes, éd. G. Raynaud de Lage, 5139); dernier quart
xiies.
ne pas chomer (de + inf) « ne pas arrêter, ne pas cesser (de) » (
E. de Fougères,
Manières, 556 ds T.-L.);
2. a) xiiies. « ne pas travailler » (
Dit des outils de l'hôtel, 128, éd. G. Raynaud ds
Romain, t. 28, p. 55);
b) 1333 « ne pas travailler, par manque de travail ou pour des raisons techniques » (
Actes Normands, éd. L. Delisle, 63 ds
IGLF : le dit moulin cessa et
chomma, pour cause de faire les reparacions d'icelui);
c) mil.
xvies. trans. (
Ronsard,
L'Hydre, p. 917 ds
Hug. : et
choumeray vos festes). Du b. lat;
caumare « se reposer pendant la chaleur » attesté au
vies. dans une traduction d'Oribase (d'apr. J. Svennung ds Uppsala Universitets Arsskrift, 1933, t. 3, p. 71) et dér. du lat. chrét.
cauma « grande chaleur » empr. au gr. κ
α
υ
̃
μ
α (v.
calme, subst.).