CHÈNEVIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1226
chaneviere « champ où l'on cultive du chanvre » (
Cens. Paracl. de Pruvin, f
o4 r
o, A. Aube ds
Gdf. Compl.), forme attestée jusqu'au début
xviies. O. de Serres ds
Littré; 1296
chènevière (
Cart. de N.D. de Beaug. ds
Gdf. Compl.); 1468
espoventail de cheneviere (
Franc archier de Baignollet, éd. E. Picot et Chr. Nyrop,
Nouv. rec. de farces fr., p. 69). Du lat. *
canaparia (
FEW t. 2, p. 214a;
canaberia 888-898 ds
Nierm.;
canavera 893 ds
Mittellat. W. s.v., 170, 11) dér. de
canapus (chanvre*
), la forme
chanevière est prob. due à l'infl. de
chanvre; étant donnée l'ancienneté du type lat., cette hyp. paraît préférable à celle d'une dérivation de l'a. fr.
cheneve forme sav. de l'a. fr., v.
Bambeck Boden, p. 122;
cf. a. prov.
canabier (
Levy Prov.), ital.
canapaio (1322 ds
Batt.).