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CAVALIER1, IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1740 « gentilhomme servant à cheval » (Chastellain, Chron., I, 155, Kervyn ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 298); b) 1611 « homme monté à cheval » (Cotgr.); c) 1752 jeu d'échecs (Trév. Suppl.); 2. 1546 cavallier « ouvrage de fortification » (Rabelais, Tiers Livre, Prologue, éd. Marty-Laveaux, p. 7); 3. a) av. 1578 « gentilhomme portant les armes » (Montluc, Commentaires, 15 ds Hug.); b) 1611 « galant homme, homme du monde » (Cotgr.); c) 1688 « celui qui accompagne une dame » (La Bruyère, Les Caractères, éd. M.G. Servois, I, 177); qualifié de ,,vieux mot`` par Rousseau ds Nouvelle-Héloïse, éd. D. Mornet, t. 2, p. 123; d) 1690 « celui qui danse avec une dame » (Fur.). Empr. au subst. ital. cavaliere (formes anc. cavalliere, caval(l)iero) attesté ds Batt. aux sens 1 b (xiiies.), 1 a (début xiies.), 2 (av. 1540), 3 a (xiiies.), 3 c (1353) et empr. à l'a. prov. cavalier (xiies.; au sens 1 c 1240 ds Rayn.) v. chevalier. Cavalier a progressivement évincé chevalier dans la plupart de ses emplois, ce dernier mot correspondant alors à d'autres notions, v. G. Gougenheim ds Mél. Hoepffner, pp. 123-125 et Œuvres de P. Corneille, éd. Marty-Laveaux, lexique, s.v. cavalier.