CASSINE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1509 [date de compos.] « petite maison située dans les champs » (
J. Marot,
Voy. de Venise, f
o74 r
ods
Gdf. Compl.); 1532 (
Rabelais,
Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, t. 1, chap. 22, p. 376 : une infinité de
cassines à la mode Italicque par les champs pleins de delices). Empr. à l'ital. du nord
cassina (
Rabelais,
supra;
Hope, p. 178) correspondant au toscan
cascina « lieu où l'on garde les vaches et où l'on fabrique le beurre et le fromage » mais encore « fenil, entrepôt; habitation rurale »; cette dernière forme est attestée dep. le
xvies. ds
Batt.;
cf. lat. médiév.
cassina « cabane »,
vii-xies.,
Lex Longobardorum, lib. I, tit. 19, § 25 ds
Du Cange,
s.v. cassina 1; de même 949,
Astegiano CD. Cremon., p. 32 ds
Nierm. Cascina, cassina est dér. du lat. vulg. *
capsea (caisse1*
), v.
Devoto,
DEI.