CASSEUR, EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1558 [
ca 1544] subst. « celui qui frappe fort (pour casser) » (
Des Périers,
Nouv. Récr., 8 ds
Hug.) − 1611,
Cotgr.; attesté à nouv. en 1832 « celui qui casse » (
Raymond); 1838 spéc. « celui qui casse beaucoup par maladresse » (
Ac. Compl. 1842); 1845 adj. (
Besch.); d'où
2. 1800 « homme vigoureux » (
Boiste); 1808
casseur de raquettes (
Boiste); av. 1850
casseur de vitres (
Balzac,
Œuvres diverses, t. 3, p. 41);
3. 1690
casseur de raquettes « fanfaron » (
Fur.) −
Littré; 1808 « tapageur » (
D'Hautel,
Dict. du bas-lang.); d'où 1835
casseur d'assiettes (Ac.); 1841-42 fam. adj. « fanfaron, prêt à tout casser » (
Raoul de La Barre,
École de Saumur ds
Les Français peints par eux-mêmes, t. 5, p. 157);
4. 1628 arg. subst.
casseur de Hanes (
Chereau,
Jargon de l'argot réformé ds
Esn.), attest. isolée; 1841 arg. des détenus
casseur de porte « cambrioleur » (
P. Joigneaux,
Les Prisons de Paris, p. 107). Dér. du rad. de
casser* « briser »; suff.
-eur2*.