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CARNIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1762 (J. J. Rouss., Émile, IV ds Littré : Chargé de son fusil, de son carnier). Empr. à l'a. prov. carnier « gibecière » xiiies. (T. de Bonnefoy et de Blacas, Seigner Blacas ds Rayn.) lui-même issu du lat. carnarium « lieu où l'on conserve les viandes » (Plaute ds TLL s.v., 476, 76) puis « crochet où l'on suspend les viandes » (Moretum, 55, ibid., 476, 84) « gibecière » en lat. médiév. (sous la forme carneria « sac où l'on met la nourriture des faucons » av. 1250 Fridericus II lib. 2 De Arte venandi, cap. 47 ds Du Cange, s.v. carneria 1). L'aire géogr. du mot en fr.-prov. (Pat. Suisse rom.; cf. ex. de Rousseau; Guillemaut) Franche-Comté (Bauquier) rend plus probable l'hyp. d'une extension à partir du prov. que celle d'un empr. à l'ital. (DG; Brunot t. 6, p. 1238) attesté dep. la 2emoitié du xiiies. (Folgore da San Gimignano ds Batt.) et qui serait lui-même, d'apr. DEI, un empr. à l'a. provençal.