CARICATURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1740 « reproduction grotesque par le dessin ou la peinture » (
D'Argenson, 
Mémoires, II, 146 ds 
R. Hist. litt. Fr. t. 6, p. 295); av. 1784 « image déformée, outrée de la réalité (dans une œuvre littéraire) » (
Diderot, 
Paradoxe du comédien, 81 ds 
Brunot t. 6, p. 1394); 
2. 1822 fig. « personne ridiculement accoutrée, très laide » (
Michelet, 
Mémorial, p. 196).  Empr. à l'ital.
 caricatura (dér. du part. passé de 
caricare « charger (au propre et au fig.) » avec suff. 
-ura, v. suff. 
-ure, proprement « action de charger, charge »; « portrait ridicule en raison de l'exagération des traits » dep. le 
xviies. (Baldinucci ds 
Batt.).