CAPE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1460 
cappe « manteau à capuchon » (
G. Coquillart, 
Monologue du Puys ds 
Les œuvres de G. Coquillart, éd. P. Tarbé, t. 1, p. 206); 1532 (
Rabelais, 
Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, chap. I : 
cappe à l'hespaignole); 1671 
rire sous cape (
La Fontaine, 
Contes, 3
epart., chap. 1, 6, éd. H. Régnier, t. V, p. 9).  Empr. au prov.
 capa « 
id. » 
ca 1200 Bertran de Born ds 
Rayn. t. 2, p. 320b; le mot désignant la cape à l'espagnole est empr. au 
xvies. à l'esp. 
capa (a. esp. 952 ds 
Cor.), ces mots sont de même orig. que 
chape*. Ces empr. se sont superposés à l'a. fr. 
cape, forme norm.-pic. de 
chape*. Le syntagme 
sous cape est une adaptation du type a. fr. 
sous chape « secrètement, à part » (encore ds 
Molière, 
Tartuffe, acte I, scène 1), a. pic. 
desous cape (
G. d'Arras, 
Ille et Galéron, 2862 ds T.-L.), 
sos cape (
Ph. Mouskês, 9294, 
ibid.).