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CANTON, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1243-47 « coin » canton de la ville (Ph. de Novare, Mém., 2, 91 ds T.-L.); 2. 1275 hérald. (Walford's Roll, version Leland, I, 23 ds G.-J. Brault, Early Blazon, Oxford, 1972, p. 136); 3. 1775 « subdivision d'un arrondissement » (Turgot, Mém. sur les municipal. ds Rob.); 1789, 22 juin (Le Point du jour d'apr. Brunot t. 9, p. 1019); cf. décret du 22 déc. 1789, Brunot, loc. cit., v. aussi Frey, p. 78; 4. 1835 eaux et forêts (Ac.); 5. [le dér. cantonnier est attesté dep. 1832] 1845 p. et ch. (Besch. Suppl.). B. 1467 « chacun des États composant la Confédération suisse » canton de Fribourg (Comptes Trés. 129, Archives nat. ds Pat. Suisse rom.). A. empr. à l'a prov. canton « coin, angle » (av. 1218 ds Rayn.), dér. de can « côté, bord », v. chant « côté »; cf. au sens 4 l'indication de Littré, s.v. cantonnier sur l'organisation de l'entretien des routes établie en Languedoc par le marquis de Nisas [1660-1754]. B le mot est venu de l'Italie du Nord où cantone est passé du sens de « coin » à celui de « portion de territoire », dès l'an 1000; le nom de canton aurait été employé pour désigner les États de l'ancienne Confédération suisse, par des marchands et ambassadeurs italiens venus à Fribourg, puis aurait été adopté par les chancelleries fribourgeoise (1467, supra) puis genevoise (d'apr. Pat. Suisse rom.).