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CAMUS, USE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1221 Camus surnom (Actes S.S. Autun, 92 ds Hubschmid fasc. 2, p. 32); 1243-47 camus (Ph. de Novare, Mém. 2, 10 ds Quem.); fin xiie-début xiiies. camuse (R. de Hod., Meraugis, ms. Vienne, fo9dds Gdf. Compl.); d'où 1410 « qui reste penaud » (Geste des ducs de Bourgogne, 8256, ibid.). Orig. obsc. L'hyp. la plus vraisemblable semble être une dérivation à travers l'a. prov. camus, au fig. « niais » (xiies. ds Hubschmid, p. 32) du gaul. *kamusio- composé du rad. celt. *kam- « courbe » et du suff. gaul. -usio, fréquent dans les anthroponymes (Hubschmid, pp. 32-33; v. aussi Cor., s.v. Camuesa); cette hyp., qui suppose, pour expliquer le [k] initial un intermédiaire prov., permet de rendre compte de l'antériorité de celui-ci. Le rattachement à un prototype gaul. *kommûssos (EWFS2) ayant pour base le b. lat. musus « museau » supposerait pour ce mot une orig. gaul., ce que rien ne permet d'affirmer (Cor., s.v. camuesa; REW3, no1555; v. museau). L'hyp. d'une formation fr. par préf. péj. ca-* et a. fr. *mus (v. museau) (FEW t. 6, 3, p. 282b; Bl.-W.5; Dauzat 1972) ne rend pas compte de l'antériorité de l'a. prov., ca-* n'existant pas dans cette lang. en tant qu'élément formateur de mots nouveaux.