CALOT(T)IN,(CALOTIN, CALOTTIN) subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Calotin 1717 « membre du Régiment de la Calotte (v.
calotte, étymol. 1b) » (
Sénecé,
Œuvres choisies, 264 ds
R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 289);
1. 1724
Etats calotins (Mémoire intitulé
Premières séances des états calotins, Babylone, 1724 cité par
Dict. des Lettres du XVIIIes.); 1787
régiment calotin (
Caylus,
Œuvres badines, XI, Lant., 58 ds
IGLF);
2. 1780, 8 juin « prêtre, ecclésiastique » (Arch. du Cher, C 134 ds
Ann. Révol., V, p. 613 cité par
Brunot t. 6, p. 19); 1789 (
Le Moniteur, t. 2, p. 551 : Il faut mettre tous ces b.... de
calotins à la lanterne);
3. 1851 « partisan du pouvoir temporel des prêtres » (
Land.).
II. Calotine 1885 « dévote qui fréquente les prêtres » (
P. Adam,
Chair Molle cité par
France). Dér. de
calotte*; suff.
-in*
, -ine*.