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CALER1, verbe.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « laisser aller, baisser la voile d'une embarcation » (Chr. de Troyes, G. d'Angleterre, 2324 ds T.-L.); d'où a) 1524, 24 févr. fig. « céder, reculer » (cité ds Brunot t. 3, p. 187, note 2), proscrit en ce sens par Malherbe (ibid.), considéré comme burlesque au xviies. (ibid. et FEW t. 2, 1, s.v. calare, p. 58b), devenu pop.; b) 1808 arg. des typographes « faire le paresseux quand on a de l'ouvrage » (D'Hautel, Dict. du bas lang.); d'où 1928 le moteur cale (P. Gorgeu, Machines-outils, p. 75); 2. ca 1288 mar. « s'enfoncer, couler » (Jacquemard Gielée, Renart le Nouvel, 3382 ds T.-L.); début xviies. caller à fond « couler à fond (d'un bateau) » (Aubigné, Hist. Univ., IV, 8 ds Hug.). Empr. à l'a. prov. calar « abaisser » (1remoitié xiiies., Prise de Damiette ds K. Stichel, Beiträge zur Lexikographie des altprovenzalischen Verbums, Marburg, 1890, p. 24; Pt Levy), « tendre les filets » mar. (1430 ds Pansier t. 5) du gr. χ α λ α ́ ω « détendre, laisser aller » en partic. « abaisser le mât »; ce sens, non attesté en lat., est sans doute en a. prov. une survivance du gr. − L'hyp. d'un empr. à l'ital. calare « abaisser les voiles » (REW3, DG, Brunot t. 1, p. 287), xiiies. (DEI) ou à l'esp. calar « id. » (Brunot, loc. cit.), fin xives. (Cor.) est à écarter du point de vue chronologique.