CAILLETTE2, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. Av. 1544 « (d'un homme) personne bavarde et légère » (
C. Marot,
Ballad., p. 263 ds
Gdf. Compl. : Je suis content qu'on m'appelle
caillette); 1740 plus partic. en parlant d'une femme
(Ac.). Du nom (peut-être formé sur
caille1* à cause du caquetage de cet oiseau;
cf. Guir. Étymol., p. 51) d'un bouffon de Louis XII et François I
er(
FEW t. 2, p. 46a, 1387a; v. aussi
Gde Encyclop., s.v. Caillette); dès le
xvies. le nom commun est senti comme dér. de
caille1* (
Satyre Ménippée, Harangue de M. d'Aubray, p. 175 ds
Hug. : Ce n'est pas sans cause que les autres nations nous appellent Caillettes, puis que, comme pauvres cailles coiffées et trop credules, les Predicateurs [...] nous ont faict donner dans les rets des tyrans).