CÔNE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1552 math. (
Rabelais,
Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. 33, p. 153); 1690 en partic. astron. (
Fur. : L'ombre de la terre forme un
cône); d'où « tout objet ayant la forme d'un cône » :
1. 1753 bot. (
Encyclop. t. 3,
s.v. conifère);
2. 1753 technol. se dit de divers moules coniques
(ibid., s.v. cône);
3. 1796 géol. en parlant d'une montagne (
Dusaulx,
Voyage à Barège, t. 1, p. 197 : M. Pasumot et moi nous parvînmes, non sans difficulté, jusqu'au sommet de ce
cône tronqué, dont les pentes sont presque verticales); en partic. 1797
cône d'un volcan (
Voyage de La Pérouse, t. 2, p. 309; la lave sortie du cratère, s'est emparée de tout le pourtour du
cône);
4. 1803 zool. (
Boiste). Empr. au lat. class.
conus (< gr. κ
ω
̃
ν
ο
ς « pɔmme de pin », d'où « cône »
Chantraine), terme de géométrie.