CÉRÉMONIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1226-50
ceremonies « formes d'apparat qui accompagnent la célébration d'une fête religieuse » (
Bible, B.N. 899, f
o94
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Gdf. Compl.);
2. av. 1370
serymonies « solennité laïque se déroulant suivant un plan prévu » (
J. Le Bel,
Vrayes Chroniques, t. 1, p. 204 ds
Littré);
3. 1404
serimonie « forme extérieure d'apparat accompagnant la célébration d'une solennité, cérémonial » (
Christine de Pisan,
Charles V, I, 18,
ibid.); d'où 1595, 5 sept.
Maistre de ceremonies (A. Seine-Inf., G 4451 ds
Gdf. Compl.).
B. Fin
xves. « témoignage de civilité, de politesse généralement excessif » (
Commynes, II, 9 ds
Littré : rondement sans
cerymonie). Issu du lat.
caerimonia « respect religieux » (
Cicéron,
Inv. 2, 66 ds
TLL s.v., 100, 31) d'où « manifestation de la vénération, culte, cérémonie », surtout au plur. (
Cicéron,
Dom. 136,
ibid., 100, 59); lat. chrét. (cérémonies chrétiennes) anno 541,
Conc. Aurel., Mansi, 9, c. 118 ds
Blaise.