BUBELETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1542 « petite pustule » (
Rabelais,
Pantagruel, éd. Verdun L. Saulnier, I, 60 : Es aultres tant croissoit le nez qu'il sembloit le fleute d'un alambic, tout diapré, tout estincelé de
bubeletes) − 1611 (
Cotgr.); repris directement à Rabelais par. T. Gautier en 1845 (
Nouvelles, éd. Charpentier, Paris, p. 53 dans
Rheims : Nez ... diapré d'étincelantes
bubelettes). Dér. de
bube*; suff. dimin.
-elette (-ette*
). À rapprocher de
bubette «
id. » (
ca 1275,
J. de Meung,
Rose, éd. F. Lecoy, 13294).