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BRUIRE, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1100-50 « faire du bruit » (Voy. de Charl. à Jérusalem, 379, Koschwitz dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 304); Trév. 1704 ,,n'est gueres en usages qu'à l'infinitif`` emploi auquel s'ajoute dep. Ac. 1740 la 3epers. de l'imp. de l'indicatif; ,,vieilli`` dans DG; 2. 1606 « murmurer, frémir » (Nicot). Issu du croisement entre le lat. rugīre « rugir » (iers. apr. J.-C. [en parlant d'un âne] Suétone dans Forc.; ives. [d'un lion] Spartianus, ibid.) et *bragĕre (braire*), d'où lat. vulg. *brūgĕre attesté à la 3epers. du sing. de l'ind. prés. : brugit « il brame (d'un cerf) », viies. (Leges Alamannorum Pactus dans Monumenta Germaniae Historica, Legum sectio, I, 5, p. 28, 5); bruire est bien attesté au sens de « mugir (d'un lion, d'un taureau) » en a. fr. (début xiiies. dans T.-L.) [contrairement à l'indication du FEW t. 10, p. 546b, reproduite par Lar. Lang. fr., bruire ne semble pas attesté dans le ms. d'Oxford de Roland, v. le gloss. dans le Commentaire de Bédier, et J. J. Duggan, A Concordance of the Chanson de Roland, 1969].