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BRIMER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1826 d'apr. Esn. 1966] 1853 « railler, berner » (La Châtre, Nouv. dict. universel dans Fr. mod., t. 13, p. 116 : Brimer. Railler, berner. Les anciens élèves à l'école de Saint-Cyr, brimaient les recrues, en leur faisant endurer toutes sortes d'épreuves plus ou moins pénibles, et souvent de mauvais goût); d'où av. 1866 fig. (Ch. de Boigne dans Rigaud, Dict. du jargon parisien, p. 56); 2. 1838 adj. brimé « marqué de taches (en parlant du raisin) » (Ac. Compl. 1842). Prob. dér. de brime, terme dial. du Nord-Ouest (b. manceau, b. gâtinais, C. Puichaud, Dict. du bas-gâtinais dans R. Philol. fr., t. 7, pp. 172-190; ang., Verr.-On.) issu d'un croisement de brume* avec frimas*, cf. 1709 Inv. Arch. Maine et Loire, E, II, p. 198, col. 1 dans Verr.-On., s.v. brime « sorte de givre, de coup de vent froid qui flétrit les fruits »; cf. ang. brimer « flétrir, grêler », ibid., d'où le sens 2; dés. -er.