BRELOQUE2, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1811
battre la breloque « battre le tambour pour la distribution de nourriture » (
Mozin-Biber);
2. 1813
battre une breloque « déraisonner » (
J.-F. Rolland,
Dict. du mauvais lang., p. 27); 1826
battre la breloque « aller mal » (Rienzi dans
Larch.).
Spécialisation de sens de
breloque1, peut-être d'apr. le piémontais d'orig. fr.
bərloka « bruit qui indique la fin du travail » (
FEW t. 8, p. 570, note 17). Bien que l'on ignore la raison précise qui a fait naître cette dénomination, le sémantisme de « remuer, secouer, disloquer » pris par
berloquer et les formes dial. qui lui correspondent (v.
FEW t. 8, p. 567b), à rapprocher de
breloque « objet qui pendille », permet de comprendre la filiation des sens notés ici (
cf. aussi
bərlǫkə
« clochette » d'apr.
G. Pougnard,
Le Parler «
franco-provençal »
d'Aiript, La Rochelle, 1952 dans
FEW t. 8, p. 567a).