BRAG(U)ARD, ARDE,(BRAGARD, BRAGUARD) adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1495 (Folie des Gorriers d'apr. H. Lewicka dans
Kwart. neofilol., t. 1, 1954, p. 75); 1507 « fier, orgueilleux »
braghar (
Lemaire de Belges,
Les Chansons de Namur, n, 296 dans
Hug.); 1560 « vif, habile »
bragard (
E. Pasquier,
Recherches, II, 16,
ibid.) − 1690 (
Fur. : ,,vieux mot & hors d'usage``), repris au
xixes.,
supra.
Dér. avec suff.
-ard* du m. fr.
braguer « faire le fier » (1547,
Melin de Sainct-Gelays,
A une mal-contente, I, 198 dans
Hug.), lui-même dér. de
brague*;
cf. faire bragues (milieu
xves. éd. 1480
Sermon des Maux de Mariage dans
Anc. Poés. fr., Paris, 1855, II, 6, 7) et wallon
braguer « orner, parer; faire de la toilette »,
Haust.