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BOUFFE2, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1791 adj. scène-buffe dans Encyclop. Méth. d'apr. DG; 1807 opéra-bouffe; musique bouffe (Mmede Staël, Corinne, t. 2, p. 86 et 103); bouffes italiens (Id., loc. cit., t. 3, p. 99); 2. 1804 subst. « chanteur comique dans un opéra » Le Bouffe et le Tailleur, titre d'un opéra comique en un acte, paroles de Gouffé et Villiers, musique de Gaveaux représenté le 19 juin 1804 d'apr. Lar. 19e; 1813, juill. (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 4, p. 37 : un bouffe nommé Manelli, qui venait d'arriver avec la première troupe ultramontaine que l'on eût encore vue à Paris); 1824 [Le théâtre des Bouffes p. ell.] Les Bouffes « nom donné à l'origine au théâtre italien, à Paris » (Carmouche et De Courcy, Le Parisien à Londres, p. 18 d'apr. Greimas dans Fr. mod., t. 17, p. 284). Empr. à l'adj. ital. buffo, fém. buffa (EWFS2, DEI) « ridicule, qui suscite le rire » notamment comme terme de théâtre dans les syntagmes opera buffa xviiies. (Goldoni [mort à Paris en 1793] IX, 213 dans Batt.), (attore) buffo « acteur qui joue les rôles comiques dans l'opéra bouffe », dep. 1720 (B. Marcello, Il teatro alla moda [1reéd. 1729] 83, ibid.). Buffo est un dér. régressif de bouffone (bouffon*). Étant donnés le cont. de théâtre et les syntagmes attestés d'abord en fr., l'hyp. d'un emprunt au subst. fém. ital. buffa (Nyrop t. 1, § 67; FEW t. 1, p. 599a; DG) « plaisanterie » est à écarter.