BOUCHURE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1600
boucheure « ce qui bouche (un trou) » (
O. de Serres,
Théâtre d'agric., VII, 3 dans
Hug.); 1701 « haie artificielle » (
Vauban,
Traité de la cult. des forêts et de la cochonnerie dans
Vauban, sa famille et ses écrits, ses oisivetés et sa corresp. Analyse et extraits, Paris, Berger-Levrault, t. 1, 1910, 2
epart., p. 390).
Terme dial. répandu dans le centre de la France (
Jaub., v. aussi
FEW t. 15, 1, p. 203a). Dér. du verbe
boucher*; suff.
-ure*. À rapprocher du m. fr.
boucheture « ce qui sert à boucher un terrain pour empêcher les bêtes d'y entrer » (1481,
Coutumes de Mehung-sur-Eure dans
Nouv. Coutumier gén., t. 3, p. 928).