BICHONNER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1690 part. passé adjectivé « frisé comme le poil d'un bichon » (
Senecé,
Œuv. choisies, 207, Bibl. elz. dans
R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 290 : ses cheveux [...] sont si courts et si bien
bichonnés);
2. a) 1725 trans. « boucler la chevelure » (
Journ. du [lire de]
Barbier dans
Larch. Suppl., p. 30 : Le Docteur dit à Frison : Qu'on me coiffe avec adresse.
Bichonnez-moi);
b) p. ext. 1807 fam. (
J.-F. Michel,
Dict. des expressions vicieuses, p. 22 : (
se)
Bichonner n'est pas français. S'adoniser. Il aime à
se bichonner. Cette femme est sans cesse à
se bichonner);
c) 1951 chapellerie (
J. Coulon,
Technol. gén. pour la modiste, p. 24).
Dénominatif de
bichon*; 1, 2 a, de
bichon étymol. 1; 2c de
bichon étymol. 3 b.