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BEIGNET, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1314 art culin. bignet « pâte frite enveloppant quelque substance alimentaire (fruit, viande, etc.) » (Gervais du Bus, Roman de Fauvel, éd. Långfors, 1914, p. 157, vers 426 : Il y ot gauffres et oublees, [...] Pommes d'espices, darioles, Crespines, bignez et roissoles), graph. attestée en fr. jusqu'à Trév. 1771, maintenue en dial. norm. (Moisy); début xiiies. buignet (Floire et Blanchefor, éd. M. Pelan, p. 85, vers 2952), graph. attestée jusqu'en 1580 (M. de La Porte, Epithetes, 51 vodans Hug.); 1605 beignet (O. de Serres, 688 dans Gdf. Compl.); 2. 1640 arg. p. métaph. « coup » (Oudin, Curiositez françoises : Manger des bignets apres la Pentecoste, c'est à dire recevoir des coups; c'est une allusion a bigne, qui signifie coup sur la teste), attest. isolée; xviies. « petite bosse » (La Fontaine, Ragotin, I, 11 dans DG : Un beignet au front), attest. unique; répertorié et qualifié de ,,vieilli`` dans les dict. du xxes., supra. 1 dér. de beigne*, bigne « bosse, enflure », p. anal. de forme; suff. -et*; à rapprocher des termes simples du franco-prov.; attestés au sens de « beignet » : lyonn. bugni (Puitspelu), Suisse romande (Fribourg) beigne, 1720, beugne 1757 (Pat. Suisse rom., s.v. 3 bounyo); 2 dér. de beigne* bigne « bosse, coup ».