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BAUME2, subst. fém.
Étymol. et Hist. xiiies. balme « grotte, caverne » (Vie des Saints, Carpentier, t. 1, col. 438 dans Gdf. Compl. : Apres s'en ala en Bethleem, et en la balme dou Souverain entra); 1530 baulme « id. » (Seyssel, trad. de Diodore, II, 45 [78 ro] dans Hug.); 1562 baume (Du Pinet, trad. de Pline, XXVIII, 9, ibid.) − 1611, Cotgr. À partir du xviies., n'est plus utilisé que dans la partie Est du domaine prov. : 1650 (Mén. : Baume [...] On appelle en Provence Baume une caverne en un lieu éminent, telle qu'est la Sainte Baume), surtout attesté en topon. (Holder, t. 1, col. 337). Empr. au gaul. balma (Dottin, p. 230), le mot étant attesté dans l'aire géographique où s'établirent les Celtes (domaine gallo-roman entier, Italie du Nord, Suisse); Balma, nom propre désignant une caverne habitée par des ermites : vieou viiie-ixes. (Vitae patr. Iur., 1, 19 dans Mittellat. W. s.v., 1326, 55), désigne « Baume les Dames » dans Capit. reg. Franc., 171, p. 350, 24, ibid., 1326, 57; bien représenté également dans le domaine helvétique comme nom commun (Chart. Laus. 804, p. 644, 33 sqq. [a. 1232] ibid., 1326, 52); en a. prov. sous la forme balma xiiies. « grotte, caverne » (Izarn, Dinguas me tu dans Rayn.).