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BAUGE1, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1482 bauge « hutte en torchis » (La Roche-Porai, Arch. Vienne dans Gdf.); actuell. dial. (P. Martellière, Glossaire du Vendômois, 1893, p. 34 : Bauge Cabane, maisonnette); 1489 bauge « gîte de certains animaux » (R. Gaguin, Anc. Poés. fr., 7, 234 dans Quem. : Nous sommes comme pors en l'auge [...] Richesses nous viennent à bauge, Esquelles chacun naque et fouylle); 1561 « id., en partic. du sanglier » (Du Fouilloux, Vénerie, 30 ro, éd. Faure dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 138); 1796 beauge « id. » (Dusaulx, Voyage à Barège, chap. XVI, t. 2, p. 187); av. 1788 « nid de l'écureuil » (Buff., Écureuil dans Littré : L'écureuil sort de sa petite bauge); 1808 fig. et fam. (Boiste : Bauge [...] logement, lit très sale); cf. 1834 (Balzac, L'Illustre Gaudissart, p. 6); 2. 1606 maçonn. (Nicot : Bauge. C'est mortier de terre farci de paille qu'en Gascoigne on appelle Tortis); beauge dans Prév. 1755. Peut-être var. de bauche « torchis, espèce de mortier fait de terre grasse et de paille, servant à la confection des planchers, des murs de clôture et quelquefois même des maisons » (Compte de 1344, cité par M. Delisle dans Les Actes norm. de la Ch. des Comptes, p. 301 dans Moisy) que FEW t. 1, p. 211b rattache à l'étymon gaul. *balcos « fort » (cf. Dottin, p. 230). Un rapprochement avec bache « sorte de foin des marais » (Genève 1667 dans Pat. Suisse rom., s.v. batsos) terme de Suisse romande, prov. mod. bauco, balco « graminée à feuille rude, touffe de foin grossier, herbes paludéennes que les paysans emploient comme litière » (Mistral), séduisant du point de vue sém. (« foin » > « hutte en torchis » > « gîte ») fait difficulté des points de vue chronol. et géographique.