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BAUDRIER, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1387 « lanières de cuir » (Fondat. de la chap. de Vincennes, 1387, Félib., Pr. de l'H. de P., I, 189 dans Gdf. : Querir cordes pour les cloches, tresses, baudriers et autres choses necessaires pour la sonnerie); xves. « bande de cuir ou d'étoffe passée en écharpe et servant à porter une épée ou un sabre » (Coquillart, Droits nouv. dans Gdf. Compl. : De baudriers de velours couvers); 2. 1690 astron. baudrier d'Orion (Fur. : Une des plus belles étoiles est celle qui est au milieu du baudrier d'Orion); 1834 bot. (Land.). Prob. altération par substitution de suff. de l'a. fr. baldrei, baudré « large bande de cuir supportant l'épée » ca 1160 (Roman d'Alexandre [Ms. de l'Arsenal] éd. P. Meyer 300 dans T.-L.); ca 1150 « ceinture de femme » (Thèbes, éd. L. Constans, 3814 [leçon isolée du ms. A], ibid.). Baudré, baldrei, de même que l'a.prov. baldrei (2emoitié du xiies. dans Levy Prov.), baudrat (ca 1170 dans Rayn.) est d'orig. obsc. Il n'est pas improbable que l'a. castillan baldrés (xiiies., Cor.), l'a. port. baldreu (1253, ibid.) de même que le m. angl. baudry (1300, NED) soient empruntés au domaine gallo-roman. Le mot se rattache peut-être au lat. balteus « baudrier » passé dans le domaine germ. où il aurait été altéré. Un empr. de l'a.fr. à l'a.b.frq. *balterâd (Gam. Rom. 2 t. 1, pp. 287-288 et EWFS2) lui-même emprunté au lat. balteus passé dans le domaine germ. prob. av. l'invasion franque (d'où les empr. a. nord. belti, ags. belt, a. h. all. belz, De Vries Anord.) joint à l'élément -râd, cf. all. Vorrat Hausrat, ne peut expliquer le -d- de baudré. L'hyp. d'un empr. de l'a.fr. à l'a.h.all. balderich (Diez5, DG), attesté sous la forme palderich dès le xiies. (Graff t. 3, col. 113) semble à écarter, l'all. étant plus vraisemblablement empr. à l'a.fr. (REW3, EWFS2, Bl.-W.5).