BAT-L'EAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1866 vén.
(Lar. 19e). Subst. issu de l'expr.
il bat l'eau (terme de vén.) que l'on crie aux chiens, avant de sonner la fanfare de l'eau, quand un cerf ou un chevreuil se mettent à l'eau lorsqu'ils se sentent prêts d'être atteints ou pour ruser; ce syntagme est attesté dep. 1665 (
Salnove, [
la vénerie royale] cité par
Trév. 1752);
cf. battre les eaux (
Nicot 1606); et 1742 (
Gaffet de La Briffardière p. 193 cité par
Tilander,
Littré et Remigereau comme lexicographes dans
Cynegetica, t. 18, 1968, p. 17; composé de
bat, 3
epers. du sing. de l'ind. prés. de
battre*, de l'art.
l' et de
eau*.