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BASTIDE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1305 dr. médiév. « ville nouvellement bâtie surtout en Gascogne et en Périgord, sous la domination anglaise » (Public Records Office, Anc. Petitions, no4179 cité par Jean-Paul Trabut-Cussac dans Le Moyen-Age, t. 60, 1954, p. 99 : Item prient les ditz consuls qe come la dite ville de Beaumont soit la primere de totes les autres bastides nostre seignur le Roi en Peregorz e il la voillent fere clore de meurs de piere); b) 1360 « ouvrage de fortification » (Archives historiques de la Gironde, 6, 369 dans R. Ling. rom., t. 20, p. 80 : De portes et de bastides de bonnes villes); 1374 « château fort, forteresse » (Arch. K 50, pièce 9 dans Gdf. : Desiranz obvier a ce que plus ne puissent grever ne domagier nos dis subgiez pour y faire mettre siege ou asseoir et tenir bastides environ); 2. xives. « cabane, hutte », (Froissart, Chron. II, 414, Luce, ms. Rome, ibid. : Et vint asseoir Craais par bastides, car il faisoit trop froit et trop lait pour tendre tentes); d'où 1570 « petite maison de campagne, surtout en Provence » (Carloix, II, 17 dans Gdf. Compl. : Ils n'avoient point de terres ny de seigneuries, methairies, clozeries, borderies, cassines, ny bastides dont ils se peussent a la françoise qualifier ou anoblir). Empr. à l'a. prov. bastida, attesté au sens 1 a en 1263 (Arch. Gir., 3, 14, cité par Baldinger, Lexikalische Auswirkungen der englischen Herrschaft in Südwestfrankreich dans Britannica Festschrift für H. M. Flasdieck, 1960, p. 50 : le sol que a a la bastida de Monsegur), à rapprocher du lat. médiév. bastida, au même sens dep. 1255 (Alphonse de Poitiers, Arch. Gir., NS 1, 1, ibid.); au sens 1 b 1212-13 (Guillaume de Tudela dans Rayn. t. 2, p. 194a : E pois pres la bastida), à rapprocher du lat. médiév. bastida au même sens dès 1204, Carcassone dans Du Cange, s.v. bastia (v. aussi Bambeck Boden, pp. 122-193); au sens 2 en 1276 (Doat, t. CVI, fol. 374 dans Rayn., loc. cit. : La bastida d'En Gaillard), à rapprocher du lat. médiév. bastida de même sens 1223 dans Du Cange, loc. cit.