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BASILIC2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Début xiies. myth. « sorte de reptile fabuleux » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 90, 13 dans T.-L. : sur serpent e basilisc iras); mil. xiiies. « id. » (J. de Thuin, Jules César, éd. F. Settegast, 156, 18 ibid. Car il i avoit culuevres, laissardes, bos, escorpions et baseliques; et voelent aucun dire ke li baseliques est rois des sierpens, pour çou k'il est si crueus k'autres sierpens ne puet a lui durer; et dïent pluisor k'il porte enmi son front une piere c'om apiele rubin); 2. 1534 p. anal. « sorte de gros canon » (Rabelais, Gargantua, 26, 104 dans Quem. : en laquelle [artillerie] feurent contés neuf cents quatorze grosses pièces de bronze, en canons, doubles canons, bazelicz, serpentines); 3. 1809 « serpent » (J.-B. Lamarck, Philos. zool., p. 336 : Uroplate, tupinambis, basilic, lophyre, dragone, crocodile); 1845 (Besch. : Basilic. Genre de reptiles de la famille des iguaniens, ayant pour espèces principales le basilic à capuchon [...]). Empr. du lat. basiliscus; subst. (gr. β α σ ι λ ι ́ σ κ ο ς), nom d'un reptile de caractère fabuleux (Pline, Nat., 29, 66 dans TLL s.v., 1770, 12 : basilisci, quem etiam serpentes ipsae fugiunt alias olfactu necantem, qui hominem, vel si aspiciat tantum, dicitur interemere, sanguinem magi miris laudibus celebrant); v. Der Kleine Pauly, s.v. Basilik. Linné a utilisé ce mot (d'apr. le mot gr. qui pouvait désigner un serpent) pour désigner un reptile saurien vivant sur les arbres : lat. sc. basiliscus; cf. 1768 Laurenti Specimen medicum exhibens Synopsin Reptilium dans Agassiz, Nomenclator Zoologicus, Reptilia, 1842-46, p. 5.