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BASCULE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1466 bacule « système d'élévation utilisant le principe du levier et du contrepoids » (Comptes de Nevers, CC 60, fo13 rodans Gdf. Compl. : Fait une bacule au pont leveiz de Nyevre); 1549 bascule (Est. : Bascule a tirer l'eaue d'un puis qui n'est point fort creux); 2. 1534 bacule « jeu de balançoire utilisant le même principe » (Rabelais, Gargantua, chap. XXII, éd. Marty-Laveaux : Là jouoyt [...] A la bacule); 1690 bascule (Fur.); 3. 1694 « mouvement analogue à celui du levier ou du contrepoids » (Ac. : Bascule [...] Il marchait sur un ais qui a fait la bascule, & c'est ce qui l'a fait tomber); 4. a) 1835 pont à bascule « instrument de pesage » (Ac.); b) 1862 bascule « id. » (Hugo, Les Misérables, t. 1, p. 402 : trouvés morts dans la charpente de la bascule du pesage des voitures à Mont-Saint-Jean). Bacule, déverbal de l'a.fr. baculer, anc. forme de basculer*. L'étymol. pop. ayant assimilé ba-, du verbe battre, à l'adj. bas* et l'ayant accordé au fém. dans la forme bassecule (O. de Serres, 774 dans Gdf. Compl. : Aucuns se servent de seringues, soupapes, bassecules ... pour remonter l'eau des puits) en raison de la finale fém. de -cule, apr. la chute du e intérieur, le phonème s a continué à être prononcé et a été noté -s- simple (d'apr. Fouché, p. 869).