BARYTONNER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. [1452-78
barytonnant part. prés. substantivé « chant en baryton » (
Act. des apost., vol. I, f
o22a dans
Gdf. Compl. : Puis Astaroth mon gros garson Avec deux diables bien tonnans, Me feront ung
baritonnans Dessus la voix Levyathan Et tiendra en lieu de Sathan Ung ton gros comme une bombarde)]; 1513
baritonant part. prés. « qui chante sur le ton qui est entre la basse et la taille » (
Lemaire,
Concorde des deux lang., sign. AA VII a, éd. goth.,
ibid. : La maint gosier
baritonant bondit : Qui lay prononce ou balade accentue Virelay vire, ou rondel arondit); 1534
barytoner p. plaisant. (
Rab.,
Garg., ch. VII,
ibid.) − 1611,
Cotgr.; repris au
xixes. 1834 (
Land. :
Barytoner. Chanter en baryton. Ce mot est vieux et de peu d'usage); concurrencé par
barytoniser «
id. » (dep.
xves., J. Molinet dans
Hug. :
Barritoniser). Dér. du rad. du gr. β
α
ρ
υ
́
τ
ο
ν
ο
ς (
baryton* étymol. 2); dés.
-er; le gr. connaît un verbe β
α
ρ
υ
τ
ο
ν
ε
́
ω-ω
̃ au sens de « prononcer avec l'accent grave » (
Denys d'Halicarnasse, 2, 58 dans
Liddell-Scott).