BARYTON2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1789 adj. gramm. anc. (
Gramm. t. 1 :
Baryton. Dont la dernière syllabe est grave. Ce mot propre à la Grammaire grèque, est aussi purement grec); également subst.
(Ibid.);
2. a) 1803 mus. (
Boiste :
Baryton. Voix entre la taille et la basse-taille); 1834 p. ext. (
Land. : [B] en parlant de la personne même qui possède cette sorte de voix : c'est un
baryton);
b) 1803
id. (
Boiste :
Baryton espèce de basse-de-viole); d'où 1928 (
Lar. 20e:
Baryton [1] Dans la musique militaire, on donne encore le nom de
baryton à un instrument de cuivre de la famille des saxhorns, intermédiaire entre l'alto de cuivre et la basse et qui correspond à l'alto du quatuor à cordes; [2] On désignait jadis sous le nom de
baryton un instrument de la famille des haut-bois, qui sonnait l'octave de ce dernier et qui, vers la fin du
xviiesiècle, remplaça les cromornes. Il est depuis longtemps oublié); 1958 p. ext. (
Rob. :
Baryton. Se dit des instruments à vent dont l'échelle sonore correspond à celle du baryton). Empr. au gr.
β
α
ρ
υ
́
τ
ο
ν
ο
ς adj. au sens 1,
iies. av. J.C. (
Dyonysius Thrax, [grammairien], 674, 18 dans
Liddell-Scott); au sens 2 a « à la voix grave » (
Aristote,
Physiognomica, 813
b, 2,
ibid.) s'appliquant en partic. aux notes de mus. (
Bacchus,
Harm., 32,
ibid.).