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BARDER3, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. − A.− 1751 « charger » (Encyclop. t. 2 : Barder, c'est [...] l'action de charger une pierre sur un chariot, sur un bar [...] pour la mener du chantier au pié du tas). B.− 1846 « être lourd » arg. dans Esn., supra barder2II; 1901 arg. (Rossignol, Dict. d'arg., arg.-fr. et fr.-arg., p. 11 : C'est probablement de barda [= havresac du troupier que vient le mot barder...] Barder, être lourd. − « J'ai coltiné toute la journée des colis qui bardaient »). C.− 1889 arg. mil. « travailler dur » dans Esn. supra barder3B; d'où 1894 « devenir pénible » (Sold. dans Esn. : ça barde pour ton matricule). D. 1908 dial. ang. mar. (Verr.-On., p. 74 : Barder [...] Drosser, affaler [...] Le vent les a bardés contre la pile du pont); 1920 arg. parisien (Sain. Lang. par., p. 169 : Barder [...] Courir vite − du cheval −, aller de côté et d'autre − d'une voiture rapide); 1925 (G. Collinet, Recueil des régionalismes de la haute montagne : Barder. Une voiture barde lorsque les roues glissent de côté sans tourner. La voiture barde lorsqu'elle est trop chargée). A est dér. de bard*; dés. -er. D paraît dér. d'un type *barrum « boue » bien représenté en prov. dep. ca 1190 (v. Levy; Mistral et FEW t. 1, p. 263) le sens originel étant alors « glisser (comme dans la boue) »; cf. embardée. B et C se rattachent soit à A (« charger », « être lourd », « peiner ») soit à D (« patiner », « peiner », « être lourd »); mais il est possible que A et D aient déjà été confondus au xixes. comme le reflète l'ex. de 1925 cité sous D.