BARATERIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1306
baraterie « tromperie, supercherie » (
G. Guiart,
Royaux Lignages, éd. Buchon, II, 10704 dans T.-L. : Moult demainent grant braiterie A chascune
baraterie) −
xvies. dans
Hug.; repris au
xixes. par Balzac
(Lar. 19e); 1579
baratterie (
Larivey, Les Jaloux, III, 4 dans
Hug.), graphie isolée (pour faire jeu avec
batterie).
II.− 1643 dr. marit.
baraterie « abus de confiance d'un capitaine vis-à-vis de ses employeurs » (
Fournier, [
Hydrographie contenant la théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation] d'apr.
Rich. 1680); 1679
baratterie (
Savary,
Le Parfait négociant, 2
eéd. II, 159 dans
Kuhn, p. 202), graphies encore en usage dans
Ac. 1798.
I dér. de l'a. fr.
barater, bareter « tromper »
(barat*
); II empr. à l'ital.
baratteria, terme de dr. marit., attesté au même sens dep. le
xives. sous la forme
barattaria dans
DEI, v. aussi
Du Cange,
s.v. barataria 2 et
barattaria 1.