BANQUETTE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1417 « selle » (
Lit. ex Reg. 170, ch. 109 dans
Du Cange,
s.v. Banqus t. 1, p. 561c : Une celle [selle] que l'en appelle au pays [de Languedoc]
Banquette), attest. isolée;
b) 1681 [daté 1677 par
FEW] ameubl. « banc, qqf. recouvert et rembourré, servant à s'asseoir » (
Inventaire du château du Val dans
Havard,
Dict. de l'Ameubl. et de la Décoration, 1887 : Quatre
banquettes couvertes de brocatelle de Venise fond aurore à ramages verts);
2. a) 1636 fortif. (
V. de Beauvillé,
Recueil de doc. inédits concernant la Picardie, t. 1, 1860-82, p. 296 : il y a une fort bonne contrescarpe, avec son corridor, fortifiée de parapet et de
banquettes);
b) 1676 p. et ch. « petit chemin surélevé réservé aux piétons le long d'une voie » (
A. Félibien Des Principes de l'archit., [...], Paris, p. 487);
c) 1743 gén. au plur. hortic. (
Liger,
Nouv. maison rustique, 5
eéd., t. 2, p. 359);
d) av. 1866 turf
banquette irlandaise (L. Bertrand dans
Lar. 19e).
1 prob. empr. (d'apr. la 1
reattest.) à l'a. prov.
banqueta « banquette » (
Pt Levy (E.)) lui-même dér. de l'a. prov.
banc «
id. »; à rapprocher du fr. prov.
bākĕta 1 « petit banc pour traire » (
Dur.); 2 dér., avec suff.
-ette* du norm.
banque (
banque2* étymol. 2), corresp. du fr.
banche* géologie.