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BANNISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Début xiiies. dr. féod. « proclamation de ban » (S. Graal, Richel. 2455, fo72 rodans Gdf. : Lors fuit crieiz li bannissemens le roi par la citeit que il n'i remainsist nulz ne nulle qui ne venist el palais oir son commandement) − fin xiiies., Cartul. S. Jean des Vign., ibid.; 2. a) 1283 « action de bannir, exil » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. Salmon, § 859 : Qui reçoite le bani de son seigneur sur la hart, il desert qu'on li abate sa meson et est l'amende a la volenté du seigneur, soit gentius hons ou hons de poosté cil qui le reçoite, s'il set qu'il soit banis; ne il ne se puet escuser qu'il ne le seust s'il fu ou lieu ou li bannissemens fu fes, ou se commune renomee queurt ou païs de son banissement, ou s'il est de son lignage); b) 1580-92 « action d'écarter, suppression » (Mont., Liv. II, ch. XVIII, p. 441 dans Gdf. Compl. : Le premier traict de la corruption des mœurs, c'est le bannissement de la vérité). Dér. du rad. du part. prés. de bannir* étymol. 2 et 3; suff. -ment1*.