BANDOULIER, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1466
bandelier « bandit de grand chemin » (
A.N. JJ 201, pièce 104 dans
Gdf. Compl. : Lequel Vincent estoit
bandelier larron, renyeur et blafemeur de Dieu);
ca 1507-1509
bandolier (
Seyssel,
Appian, 426, éd. de 1544 dans
Quem.); 1537
bandoulier (
Bonaventure Desperiers,
Joyeux devis, 82, 279 dans
Rupp., p. 39).
Empr. au cat.
bandoler « hors-la-loi », attesté dep. 1455 (
Colección de documentos inéditos del Archivo General de la Corona de Aragón, VIII, 468 dans
Alc.-Moll. t. 2), dér. de
bandól, autre forme de
bando « faction », empr. au cast.
bando « bande » (v.
bande3,
Cor. t. 1,
s.v. bando II,
FEW t. 15, 1, p. 56); cette hyp. est préférable à celle d'un empr. à l'esp.
bandolero (
Schmidt, pp. 82-83;
Rupp., p. 38;
Brunot t. 2, p. 213;
Dauzat 1968), plus tardif (dep. 1542 d'apr.
Cor. loc. cit.).