BANCROCHE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. ca 1730 « homme bossu, difforme » (
Caylus,
Œuvres badines, IX, 320,
Le Loup galleux, que la préf. de son
Cadichon affirme antérieur à 1760 de « plus de trente ans » d'apr. Esnault dans
Fr. mod., t. 11, 1943, p. 207 : Elle avait beau se trouver fêtée et caressée par tous ces
bancroches ... elle leur faisoit sans cesse toutes sortes de niches), ,,fam.`` dep.
Trév. 1752.
B.− Adj. av. 1739 « qui a les jambes tordues » (
Caylus,
Œuvres badines, X, 531,
Etr. de la Saint-Jean, ant.
aux Ecosseuses de 1739 d'apr. Esnault dans Fr. mod., loc. cit. : la fée Toinon, qui, toute
bascroche [
sic] qu'elle étoit].
Malgré la différence chronol., prob. formé à partir de
bancal* étymol. 2 (1747) par croisement avec l'anc. adj.
croche « crochu »,
xves. (
Therence en franç., f
o228 r
odans
Gdf. Compl. : Le nez croche).